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Mon premier 11 km... avec Sarah!

Mon premier 11 km... avec Sarah!

Le 10 Octobre dernier, j'ai couru ma première vraie et longue course (parce que oui, pour moi, 11km c'est long :-))

Il s'agit d'une course caritative, Courir avec Sarah, une jeune polyhandicapée qui partage notre plaisir de courir grâce à une équipe dévouée de pousseurs. C'est sur le site magnifique du Pont du Gard que cette course s'est déroulée, avec bien le passage SUR le pont, magnifique!

La préparation:

Alors, disons le clairement je n'étais pas suffisamment préparée pour faire une performance! Avec deux sorties running en octobre et trois semaines sans running (pas sans sport) en septembre, ce n'est pas ce qu'on peut appeler une préparation. Il n'empêche que cet évènement était pour moi, un challenge, un défi personnel, me prouver que 11km, et bien, je peux les courir, et arriver au bout!

Mon objectif: 1h10.

La veille:

La veille, j'ai préparé mes affaires pour la courses. C'est important pour moi afin de ne pas me réveiller pendant la nuit en me disant "où est ma montre?" "est-ce que j'ai des épingles à nourrice??"...

-mes baskets Asics fluo que j'adore, qui ne sont pas des baskets de Trail, mais l'organisateur de la course m'avait annoncé un mix de route et chemin.

- mon nouveau collant Asics, légèrement compressif, déjà testé avant le jour J

- un débardeur (soleil au programme :-))

- ma ceinture porte bidon, impossible pour moi de m'en passer, même des ravitos sont prévus

- mon téléphone chargé à 100% avec mes écouteurs Bose pour l'application Runkeeper et ma playlist deezer

- ma montre Magellan et le capteur cardiaque que je clipse directement sur la brassière Décathlon, pas très esthétique mais hyper pratique pour se passer de la ceinture cardio qui parfois glisse ou sert

- des épingles à nourrice, avec du stock pour les copains qui auront oublié

Le jour J, h-1:

Journée ensoleillée et très chaude pour un mois d'Octobre, ma gourde est vraiment indispensable, j'aurai même pu embarquer la casquette et la crème solaire!

Pour le côté pratique, on a opté pour le covoiturage.

Une fois arrivés sur le site, on a réalisé pourquoi on était là! des coureurs partout, avec dossard.
Hop hop hop nous avons récupéré nos dossards, accroché la puce à nos baskets, récupéré le cadeau des coureurs (une bouteille de vin blanc... J'adore ça mais je ne comprendrai jamais pourquoi ce sont des bouteilles qui sont offertes aux sportifs et pas des TShirts (si si parfois c'est Tshirts + bouteille), des lacets elastiques-automatiques, ou autres accessoires utiles à la pratique de la course)

Puis ce fut le tour de la photo d'équipe :-)

Ce que je n'ai pas dit c'est que toute l'heure qui a précédé le départ, j'ai senti le stress monter peu à peu.
Pourquoi du stress?

Je n'ai pas forcément la réponse... un mélange d'excitation, d'appréhension, de questions sans réponse (comment sera le tracé? des pentes? quel sera le niveau des coureurs?est ce que je vais y arriver? )

Mon coach:

Et ouiiiiiiiiii. J'ai eu droit à mon "accompagnateur" pendant cette course! Il m'a (beaucoup) encouragée, engueulée quand je suis partie trop vite, félicitée à l'arrivée, débriefée.... et mine de rien, c'est aussi grâce à lui que je suis arrivée au bout, au bout de moi même!

La course:

A 15h, top départ!

Je sens que mon coeur bat déjà plus vite que de normal, on part dans le dernier tiers et oulà! ça cours vite pour un départ! 11km/h! alors qu'il faut monter sur le pont dès les premières centaines de mètres. La traversée du pont est superbe, il y a beaucoup de monde qui nous encourage au passage.

Après 1 km, mon cardio m'informe que je suis à 184 bpm! QUOI????? c'est beaucoup trop! je suis sensée être à 166 sur les deux premiers km, dans tous les cas moins de 175 bpm. Ca ne va pas du tout et mon coach me le fait bien remarquer (merci :-) Coach)

Après 1,5 km, on se lance dans une descente bien bien pentue, qu'il faudra remonter à la fin de la course.

Les 3eme et 4eme km sont difficiles. Je suis partie trop vite, trop stressée, j'ai grillé mon énergie, et là, même si le dénivelé n'est pas important, le fait qu'on monte constamment m'use déjà. Je croise les premiers coureurs qui marchent.

Je marche moi aussi, sur 4-5 mètres juste avant le ravito n°1 où je ne m'arrête pas. Là, je sens que c'est décisif, si je ne me remet pas à courir là maintenant , c'est mort!

Je retrouve la pêche lors d'une descente type Trail, avec des pierres, des cailloux, des rochers, de la garrigue, de la forêt et de la boue. Je dépasse pas mal de coureurs, freinés par les obstacles, et ça, ça déclenche mon second souffle. Les km 6 à 9 ne sont que du plaisir! C'est mon mental qui a pris le relai, je n'ai plus mal aux jambes, tout va bien, je suis dans ma course!

J'attrape même un verre au passage au ravito n°2, eau qui fini sur ma tête, pour rafraichir la machine.

Bon, au 9ème, c'est la montée de la MORT! 90 mètres de dénivelé, mon coach s'envole, il fait toute la montée en courant, la classe, et autour de nous, tout le monde marche. Après quelques mètres, pas le choix pour moi, je marche aussi... Mais pas une marche élégante ou sportive, non non, je fais de grands pas, une main sur chaque genoux, courbée comme une mémé, mais ça marche, je gravit cette montée et en haut, mon coach m'attend et j'entend des "Allez Loloooooo", parce qu'il a ameuté les gens autour qui se lancent dans des encouragements, j'adore!

Pour le dernier km, j'accélère.

Lorsque ma montre sonne les 11km, je suis au bout de moi même, cela fait 1h12 que j'ai démarré et l'arrivée n'est toujours pas passée !!!!!!

Panique interne! mais où est-elle??

250 m plus loin...

Je passe la ligne, 1h14 minutes, 9,2 km de moyenne, fière, épuisée, heureuse, un peu déçue de n'avoir pas fait les 1h10 (mais avec cette montée de la mort je suis pardonnée), et motivée pour recommencer!!!

La récup':

Hormis une douleur en haut de la cuisse gauche, due à ma posture en course (je vais prendre rdv chez un podologue), je n'ai pas trop souffert, pas trop de courbatures. En fait, nous nous sommes bien étirés et en entrant c'était douche chaude et huile d'Arnica sur les jambes, des pieds jusqu'en hait des cuisses.

Et vous, quelles sont vos meilleurs souvenirs de première course? premier 10km?

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